Oogie Boogie nous surveille, faut pas qu'il rouspète.
Sujet: Contexte Ven 14 Oct - 23:09
LE CONTEXTE
❝ Voici l'histoire qui se conte dans le noir. ❞
« Je suis le mort qui prend le mors aux dents... Je suis le vent qui vous glace le sang... »
Voulez-vous voir un monde étrange Ou l'on aime les démons et pas les anges ? Suivez-nous, venez visiter Notre magnifique cité.
Mais à présent, place à la réalité. Plus de contes joliment effrayants qu'on baratine aux mômes pour les faire ronfler. Ils sont vrais. Ils sont monstrueux, mais pas comme vous l'entendez. Et ils ont décidé que leur existence, ils allaient enfin l'assumer.
Y'a des enfants beaucoup trop sages On préfère ceux qui ont la rage
Nuits de fées, tours de Mise, partout, les poubelles-humaines dégueulent leurs rejetons sanglants sur les bords des trottoirs, dans les gueules béantes des géants de fer. Elles grandissent, les larves, les gosses aux visages difformes, la laideur les couve d'un iris fier: regarde, regarde comme je suis. Tu as peur? Cadavériques. Laids. Obèses. Suintants. Monstrueux. Leurs cœurs jaunes pompent leur sang noir et battent à vos oreilles ces soirs, ces soirs où rien ne va plus, où l'envie vous prend de tester votre propre peur. Est-ce que les monstres existent vraiment ?
Moi je me cache sous votre escalier, Doigts de serpents et cheveux d'araignées
Les monstres ne sont pas toujours ceux qu'on croit. Ta ville est le miroir d'un endroit qui abrite tes peurs et tes cauchemars, tes propres vices et tes péchés, reflets de ton humanité déchue. Viens visiter l'autre ville, celle où les hommes et les femmes portent tes haines et tes tabous sur leurs visages et sur leurs corps, viens débaucher la blanche colombe dans les grottes sacrées de Skellington. Personne n'est à l'abri. Fuis-nous, nous sommes là. Suis-nous, c'est par là.
C'est la ville de la nuit... Les citrouilles chantent et les chauves sourient !
On jette son rire aux étoiles du fond du monde, à Skellington, reflet maudit enfoui dans la terre, on trinque et on boit à en crever à quatre pattes au milieu des fleurs, on ne connait rien de la vie humaine qui perdure à Skillington entre métro, boulot et dodo, mais on se réveille chaque nuit avec un sourire dément et on grimpe de plus en plus haut, jusqu'à glisser nos mains blanchâtres entre les barreaux des caniveaux. Un seul cercle de fer nous sépare de vous, de vos chairs, de vos hantises, de vos nuits. Oserez-vous nous regarder dans le blanc laiteux des yeux. Oserez-vous vous regarder sans blêmir. Connaissez-vous le cavalier sans tête. Tout le monde est fou ici. Même vous. Au-secours.
Je perds la tête, quelquefois je l'arrache Avant de disparaitre dans un flash.
Nous sommes les affreux. Nous sommes les distributeurs de peurs qui vous excitent. Nous sommes les vices que vous combattez depuis la nuit des temps sans savoir que vous vous battez contre vous-mêmes. Nous sommes la ville miroir, nous sommes vous, en pire. Nous sommes les squelettes, les sacs d'asticots, les grosses têtes et les enflures, les plaies les cicatrices, les bouches cousues les bouches béantes puantes transcendantes. Nous sommes là. Nous sommes les Monstres.
C'est un enfer ! Par le feu, par la glace, Il faut jouer à pile ou face Et s'envoler à tombeau ouvert !
Contexte
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum